L'attention des marchés se recentre sur la Banque centrale européenne. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.223,48 points (-0,44%), le CAC 40 à 7.222,57 points (-0,42%), le DAX 40 à 15.654,03 points (-0,39%), le FTSE 100 à 7.525,99 points (-0,02%), le SMI à 10.976,38 points (-0,10%), l’AEX à 734,93 points (-0,24%), le BEL 20 à 3.640,71 points (-0,64%), l’IBEX 35 à 9.424,10 points (-0,33%), le DJIA à 34.575,53 points (-0,20%), le Nasdaq à 13.813,59 points (+0,29%), le S&P 500 à 4.467,44 points (+0,12%), et le Nikkei 225 à 33.178,69 points (+1,44%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0749 (+0,16%), l’EUR/JPY à 158,15 (-0,05%), et l’USD/JPY à 147,15 (-0,22%).

Hier soir, le groupe pétrolier TotalEnergies a annoncé le lancement d'études de développement d'un champ pétrolier au large du Suriname, avec comme objectif d'y produire 200.000 barils par jour moyennant un investissement de 9 milliards de dollars. Dans un communiqué, TotalEnergies a indiqué que les études d'ingénierie de détail (FEED) débuteront d'ici à la fin 2023. La décision finale d'investissement est attendue à la fin 2024 avec un objectif de début de production en 2028. 

Par ailleurs, Stellantis sera surveillé alors que le syndicat UAW menace d'entamer un mouvement de grève si les négociations sur de nouvelles conventions collectives dans le secteur automobile aux Etats-Unis n'aboutissent pas ce jeudi.

Alors que l'attention des investisseurs est centrée sur la décision de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), les marchés d’actions européens pourraient ouvrir en légère hausse ce jour. Selon les données du courtier IG, le contrat sur le DAX 40 prenait 45 points, ou 0,3%, et celui sur le FTSE 100 progressait de 17 points, soit 0,2%. Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 grappillait 2 points, soit 0,03%. La BCE a relevé ses taux de 425 points de base au total entre juillet 2022 et juillet 2023. Les économistes sont partagés sur la décision que rendra la banque centrale à 14h15. La BCE va aussi dévoiler jeudi les dernières projections économiques de ses équipes.

Les investisseurs suivront attentivement la conférence de presse de la présidente de la BCE, Christine Lagarde, qui débutera à 14h45. Wall Street a terminé en ordre dispersé mercredi aux Etats-Unis. Les investisseurs ont diversement réagi à l'annonce d'une accélération de l'inflation aux Etats-Unis en août, liée essentiellement à l'augmentation des prix du pétrole. Tandis que l'indice S&P 500 a gagné 0,1%, le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a avancé de 0,3%, et l’indice Dow Jones (DJIA) a perdu 0,2%.
 

Les investisseurs attendent désormais les chiffres des ventes de détail en août et surveillent l'évolution des négociations sur de nouvelles conventions collectives dans le secteur automobile. Shawn Fain, Président du puissant syndicat UAW a indiqué dans la nuit de mercredi à jeudi se préparer à faire grève, les positions des deux parties restant, selon lui, très éloignées.

Par ailleurs, dans le haut de la fourchette indicative de 47 à 51 dollars communiquée au marché, le concepteur britannique de microprocesseurs Arm a fixé dans la nuit de mercredi à jeudi un prix de 51 dollars pour son introduction en Bourse (IPO) aux Etats-Unis.

Les principaux marchés asiatiques présentent un tableau contrasté jeudi. Le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong reculait de 0,2% et le Shanghai Composite évoluait près de l'équilibre. L'indice Nikkei gagnait 1,4% en fin de séance à Tokyo.

Après la publication la veille de chiffres de l'inflation relativement conformes aux attentes aux Etats-Unis, les rendements obligataires du Trésor américain poursuivent leur repli ce matin. Sans éliminer totalement le risque d'un nouveau resserrement monétaire en novembre ou décembre, ces données ont conforté l'hypothèse d'un statu quo de la Réserve fédérale (Fed) sur les taux la semaine prochaine. Le département américain du Travail a indiqué mercredi que l’indice des prix à la consommation aux Etats-Unis a augmenté de 3,7% sur un an en août, après avoir crû de 3,2% le mois précédent. Les économistes tablaient sur une inflation globale de 3,6% en août. L'accélération de l'inflation est essentiellement due à la hausse du prix du baril de pétrole. Après 4,7% en juillet, conformément aux attentes des économistes, l’inflation de base, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, a ralenti à 4,3% sur un an le mois dernier.

L'outil FedWatch de CME estime que les marchés estiment à 97% la probabilité que la Fed laisse ses taux d'intérêt inchangés dans une fourchette de 5,25% à 5,5% mercredi prochain ; Les opérateurs de contrats à terme sur les fonds fédéraux évaluent également à plus de 56% la probabilité que les taux restent inchangés en novembre et décembre.

L’euro gagne du terrain face au dollar ce jour. Pour la banque CBA, le billet vert risque de se déprécier légèrement après la publication des ventes de détail d’août aux Etats-Unis ce jour. CBA a indiqué que si les ventes de détails globales ont probablement été soutenues par une forte hausse des dépenses en essence, liée à l'augmentation des prix du pétrole, elles pourraient avoir baissé hors essence.

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole progressent, soutenus par les anticipations de tensions sur l’offre dans les mois à venir. L'Agence internationale de l'énergie (AIE) a prévu une pénurie importante de pétrole pour le reste de l'année, en raison des baisses de production annoncées par l'Arabie saoudite et la Russie. Pour ANZ, « même si ces deux pays producteurs devaient atténuer leurs baisses de production au début de l'année 2024, les stocks de pétrole s'en trouveraient sévèrement diminués ». Le contrat d'octobre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 51 cents, à 89,03 dollars le baril, vers 7h15, tandis que celui de novembre sur le Brent de mer du Nord gagnait 50 cents, à 92,38 dollars.