Alors que les marchés font face à une nouvelle escalade des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse lundi. En France, un nouveau gouvernement a été nommé mais est déjà menacé par une motion de censure.
  

La société de biotechnologies Medincell a annoncé vendredi soir que la Food and Drug Administration (FDA), l'autorité sanitaire américaine, avait approuvé l'extension d'indication pour l'antipsychotique Uzedy pour le traitement de patients atteints de trouble bipolaire de type 1.

Le premier ministre Sébastien Lecornu, lui-même reconduit vendredi soir, a nommé un nouveau gouvernement dimanche soir. Le RN et LFI ont déjà annoncé qu'ils allaient déposer une motion de censure dès lundi contre ce gouvernement Lecornu 2.
  

Le spécialiste chypriote des systèmes de vision nocturne Theon International a annoncé samedi avoir conclu un accord définitif pour l'acquisition de 9,8% du capital du spécialiste des technologies d'amplification, de détection et d'imagerie Exosens auprès de la société de capital-investissement HLD. La transaction devrait se réaliser pour un montant total de 268,7 millions d'euros, soit 54 euros par action. Ce prix représente une prime de 24,3% par rapport au dernier cours de Bourse côté d'Exosens avant cette annonce.
  
Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 était en hausse de 0,3%, selon les données du courtier IG.  

Après les remarques plus conciliantes du président américain Donald Trump sur la Chine, deux jours après que sa menace de tarifs douaniers a fait chuter les actions américaines, les contrats à terme sur les marchés actions sont en hausse en début de semaine.
Vers 7h40, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort était en progression de 0,4%, tandis que celui sur le FTSE 100 à Londres gagnait 0,1%, selon les données du courtier IG.
  

Vendredi dernier, Donald Trump a menacé d'imposer des tarifs douaniers supplémentaires de 100% sur les produits importés de Chine aux Etats-Unis, en plus des tarifs douaniers actuels, à partir du 1er novembre. Une menace qui intervient en réaction à la décision de la Chine de contrôler et limiter ses exportations de terres rares.
Les analystes de Commerzbank Research indiquent que l'administration Trump a cependant semblé tenter de revenir sur sa menace par la suite. Dimanche, Donald Trump a déclaré dans une publication sur les réseaux sociaux : "Ne vous inquiétez pas pour la Chine, tout ira bien !"
A en croire Commerzbank, « de nouvelles mesures de rétorsion pourraient entraîner une répétition de la réaction négative du marché en avril de cette année, lorsque les tarifs douaniers de libération' ont été annoncés ».

La Bourse de New York a dévissé vendredi, effaçant les gains empochés sur la semaine dernière après la nouvelle offensive douanière de Donald Trump contre la Chine. L'indice Dow Jones a clôturé en baisse de 1,9%, à 45.479,60 points, et le S&P 500 a a plié de 2,7%, à 6.552,51 points. Le Nasdaq Composite a chuté de 3,6%, 22.204,43 points. Sur l'ensemble de la semaine dernière, le DJIA a perdu 2,7%, le S&P 500 a reculé de 2,4% et le Nasdaq de 2,5%.
En Asie, la Bourse de Tokyo est fermée. L'indice Shanghai Composite de la Bourse de Shanghai plie de 0,6% lundi en fin de séance, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cède 2,8%.
  

En raison du Colombus Day, les marchés américains sur les obligations sont fermés.
  

Michael Wan de MUFG Bank a indiqué que l'escalade des tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine n'est probablement pas terminée. Selon lui, les marchés des changes pourraient rester volatils à court terme.
Pour Richard Franulovich de Westpac, « les marchés ont de plus en plus affiné leur réaction aux menaces de tarifs douaniers au fil du temps, les considérant comme des tactiques de négociation.

Vers 7h40, l'euro était stable, à 1,1619 dollar. Le billet vert gagnait 0,4% face à la devise japonaise, à 151,82 yens.
  

Après avoir enregistré vendredi leurs plus fortes baisses journalières depuis plusieurs mois, les contrats à terme sur le pétrole ont progressé, probablement en raison d'une reprise technique. Les prix du pétrole pourraient également avoir bénéficié du climat de marché légèrement positif qui a suivi les propos plus conciliants de Donald Trump sur la Chine.
Le contrat de novembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex gagne 84 cents, soit 1,4%, à 59,32 dollars le baril. Vers 7h40, le contrat de décembre sur le Brent de mer du Nord coté à Londres reprend 95 cents, soit 1,5%, à 63,68 dollars le baril.