Dans le sillage des places asiatiques et alors que les investisseurs attendent de nouveaux indicateurs économiques aux Etats-Unis, les Bourses européennes devraient ouvrir en baisse jeudi.

L'opérateur boursier paneuropéen Euronext a publié un bénéfice net en hausse de 18% au premier trimestre, ses activités de trading et de compensation ayant bénéficié de la forte volatilité des marchés.
Le fabricant de tubes sans soudure pour l'industrie pétrolière Vallourec a annoncé jeudi s'attendre à un repli séquentiel de son résultat brut d'exploitation (RBE) au deuxième trimestre de 2025, alors que cet indicateur a déjà reculé au premier trimestre, conformément à ses attentes.
L'éditeur de jeux vidéo Ubisoft a publié des résultats en forte baisse au titre de son exercice 2024-2025 et prévoit toujours de scinder ses activités d'ici à la fin de l'année afin de mieux valoriser ses franchises à succès.
Sept plaignants et deux ONG vont déposer jeudi une plainte avec constitution de partie civile à Paris visant le géant pétrolier TotalEnergies pour ses activités dans les énergies fossiles, ont-ils annoncés.

La société d'investissement Eurazeo a annoncé jeudi matin avoir accéléré sa collecte auprès de tiers et avoir fait progresser ses actifs sous gestion au cours du premier trimestre, tout en indiquant que la guerre commerciale devrait avoir un impact limité sur ses activités.

L'exploitant aéroportuaire Groupe ADP a annoncé que son trafic passagers avait progressé de 7,6% en avril par rapport au même mois l'an dernier.
Le fournisseur de gaz et d'électricité Engie a confirmé jeudi ses objectifs pour 2025, relevés en février, après un premier trimestre en légère hausse, soutenu notamment par la hausse des tarifs des réseaux de distribution malgré une baisse des volumes de renouvelables.
Vers 7h50, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 0,4%, selon les données du courtier IG.
 

A l'ouverture ce jeudi, les marchés d’actions européens sont attendus en baisse. Alors que l'enthousiasme suscité par les accords commerciaux s'estompe, les investisseurs seront attentifs aux statistiques américaines. L'indice des prix à la production et les ventes au détail donneront un nouvel aperçu de l'impact de la politique tarifaire sur l'économie en avril.
Selon les données du courtier IG, vers 7h40, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort reculait de 0,3%, tandis que le FTSE 100 à Londres était quasi stable.

La Bourse de New York a terminé en ordre dispersé mercredi malgré la poursuite du rebond du secteur technologique après l'entrée en vigueur de la trêve commerciale entre les Etats-Unis et la Chine. 

L'indice Dow Jones a perdu 0,2% à 42.051,06 points tandis que l'indice élargi S&P 500 a fini sur une courte hausse de 0,1%, à 5.892,58 points, pour enchaîner une troisième séance de progression consécutive. Le Nasdaq, riche en valeurs technologiques, s'est de son côté adjugé 0,7%, à 19.146,81 points, et est désormais revenu tout proche de son niveau du début de l'année avant la tempête déclenchée par les droits de douane. L'indice a continué notamment de profiter de la revalorisation des fabricants de processeurs Nvidia (+4,1%) ou AMD (+4,3%), qui a annoncé un nouveau plan de rachats d'actions de 6 milliards de dollars.

En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo cédait 0,9% jeudi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite perdait 0,6%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong reculait de 0,7%.
  

Le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans était quasi stable à 4,54%, vers 7h40. Le taux du titre à deux ans gagnait 0,5 point de base, à 4,06%.

Le billet vert perdait 0,5% face à la devise japonaise, à 146,06 yens. Vers 7h40, l'euro progressait de 0,1%, à 1,1190 dollar.
  

Le contrat de juin sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 1,68 dollar, soit 2,7%, à 61,47 dollars le baril. Vers 7h40, le contrat de juillet sur le Brent de mer du Nord coté à Londres cédait 1,73 dollar, soit 2,6%, à 64,36 dollars le baril.
Ce jeudi, le pétrole a a chuté tôt en raison d'une augmentation surprise des stocks de brut américains. Quasar Elizundia de Pepperstone a déclaré que l’American Petroleum Institute a fait état d'une augmentation de 4,29 millions de barils des stocks de brut la semaine dernière, contredisant les attentes du marché d'une baisse de 2,4 millions de barils.

Le stratège de recherche a indiqué que « cette augmentation inattendue a donné un ton baissier qui a ensuite été confirmé par les données officielles de l'Energy Information Administration (EIA) ». Selon l'EIA, les stocks commerciaux de pétrole brut, à l'exclusion de la réserve stratégique de pétrole, ont augmenté de 3,5 millions de barils au cours de la semaine terminée le 9 mai.