Les Bourses européennes devraient ouvrir en progression lundi, après avoir plié vendredi dans le sillage de chiffres sur l'emploi aux Etats-Unis moins bons que prévu.
  

Les données du courtier IG mentionne que le contrat à terme sur le CAC 40 était en hausse de 0,6%, vers 7h40.
 

Cette matinée, les contrats à terme sur les marchés actions européens étaient en hausse. Cette hausse intervient après que le président américain Donald Trump a annoncé aux journalistes qu'il prévoyait de nommer un nouveau gouverneur de la Réserve fédérale cette semaine, après la démission d'Adriana Kugler vendredi, ainsi qu'un nouveau directeur du Bureau des statistiques du travail, après avoir limogé la commissaire Erika McEntarfer vendredi à la suite de données sur l'emploi moins bonnes que prévu et fortement révisées à la baisse ces derniers mois. Le limogeage d'Erika McEntarfer par Donald Trump a profondément troublé certains investisseurs.
Donald Trump a déclaré que les données sur l'emploi étaient "truquées".

Pour ANZ, les acteurs du marché financier accordent une grande importance à l'indépendance des rapports statistiques et que la décision de limoger Erika McEntarfer "pourrait être considérée à juste titre comme une nouvelle atteinte à la position des Etats-Unis en tant que valeur refuge économique mondiale".

Alors que les économistes sondés par le Wall Street Journal tablaient en moyenne sur 100.000 nouveaux postes, le département américain du Travail a fait part vendredi de la création de 73.000 emplois au cours du mois de juillet. Par ailleurs, le ministère a fortement révisé en baisse les créations de postes en mai et juin, à 19.000 et 14.000 respectivement. Le nombre total d'emplois créés pendant ces deux mois est ainsi inférieur de 258.000 à la dernière estimation.

Vers 7h40, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort progressait de 0,5%, de même que celui sur le FTSE 100 à Londres, selon les données du courtier IG.

Du côté des entreprises américaines, la société d'analyse de données Palantir doit publier ses résultats trimestriels ce lundi après la clôture de Wall Street.
 

La Bourse de New York a clôturé en forte baisse vendredi après les chiffres décevants de l'emploi américain, qui révèlent une dégradation bien plus marquée de la conjoncture qu'estimé jusqu'à présent. Le marché s'est également montré nerveux après l'annonce par Donald Trump d'une salve de nouveaux droits de douane pour les pays n'ayant pas conclu d'accord commercial avec les Etats-Unis. L'indice Dow Jones a perdu 1,6%, à 43.588,58 points, et le S&P 500 a fléchi de 1,6%, à 6.238,01 points. L'indice Nasdaq Composite a fini en baisse de 2,2%, à 20.650,13 points.
En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo perdait 1,4% lundi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite était en progression de 0,2%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong grimpait de 0,5%.
  

Le taux du titre à deux ans gagnait 2 points de base, à 3,72%. Le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans prenait 3 points de base (0,03 point de pourcentage), à 4,26%, vers 7h40.
  

Le billet vert gagnait 0,3% face à la devise japonaise, à 147,83 yens. Vers 7h40, l'euro cédait 0,1%, à 1,1574 dollar.  

Le pétrole est en repli dans un contexte de perspectives économiques américaines assombries. Selon les analystes d’ANZ Research, « un marché du travail américain en net refroidissement et la contraction la plus rapide de l'activité manufacturière en neuf mois ont soulevé des inquiétudes quant à un affaiblissement de la demande » de pétrole brut.

Selon des informations parues dans les médias, l'Opep+ se serait mise d'accord au cours du week-end pour que le groupe augmente sa production de pétrole de 547.000 barils par jour en septembre pourraient également peser sur les prix du pétrole.

Vers 7h40, le contrat de septembre sur le Brent de mer du Nord coté à Londres perdait 17 cents, soit 0,2%, à 69,50 dollars le baril. Le contrat de septembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 12 cents, soit 0,2%, à 64,45 dollars le baril.